Lors du match de qualification pour la Coupe du monde 2026 disputé le dimanche 7 septembre 2025 à 20 h 45 à Konya, l’Espagne a pulvérisé la Turquie 6‑0, confirmant ainsi son statut de tête de série dans le groupe.
Contexte du groupe de qualification
Le tirage des éliminatoires européens, organisé par UEFA, a placé l’Espagne dans un groupe où la Turquie était le principal adversaire. Avant la rencontre, les La Roja occupaient déjà la première place avec 7 points, tandis que les Turcs peinaient à deux victoires en trois matchs. La pression était donc double : l’Espagne devait consolider son avance, la Turquie, quant à elle, cherchait à garder l’espoir d’une qualification directe.
Le déroulement du match : les temps forts
Le coup d’envoi a été donné par l’arbitre anglais Michael Oliver, dont la réputation de sévérité n’a pas déçu. Dès la cinquième minute, Pedri González, milieu offensif du FC Barcelone, a décollé le score après un centre de Nico Williams. Deux minutes plus tard, le même Pedri doublait la mise, déclenchant les premiers cris de la foule turque, qui, selon plusieurs spectateurs, était plus « sifflements que chants ».
À la 21ᵉ minute, Mikel Merino Zarraga, pivot de Real Sociedad, s’est imposé sur un corner, inscrivant son premier but. Merino n’a pas tardé à refaire la même chose à la mi‑temps, offrant à l’Espagne un confort inattendu. Le retour des vestiaires a vu intervenir Ferran Torres de Manchester City, qui a trouvé le fond du filet à la 52ᵉ minute, avant que Pedri ne signe son triplé à la 61ᵉ.
Parmi les jeunes prometteurs, Lamine Yamal, 17 ans, a surtout brillé par son dynamisme, créant plusieurs occasions et forçant la défense turque à reculer. Sa présence sur le terrain a prouvé que l’Espagne investit déjà dans la relève, anticipant le prochain Euro 2024 et le Mondial 2026.
Réactions et analyses : joueurs, entraîneur, supporters
À la sortie du terrain, l’entraîneur espagnol, Luis de la Fuente, a déclaré : « Nous sommes conscients du talent que nous avons, mais ce match montre que nous devons rester humbles. La prochaine étape sera plus difficile. »
Du côté turc, le capitaine Arda Güler a admis que l’équipe « n’a pas trouvé son rythme, la défense a été trop exposée, surtout contre un Pedri en pleine forme ». Les supporters turcs, visiblement frustrés, ont été critiqués sur les réseaux sociaux : un commentaire de « Vince250570 » accusait la tribune d’« un manque de fair‑play maladif ». Le Conseil turc de football n’a pas encore réagi officiellement.
Implications pour la qualification au Mondial 2026
Cette victoire, l’une des plus larges de l’histoire des qualifications espagnoles, porte l’équipe à 10 points, solidifiant sa place en tête du groupe. Les trois prochains matchs contre les équipes de rang inférieur sont désormais perçus comme des formalités, mais le risque de sous‑estimation existe toujours. Du côté de la Turquie, le revirement est brutal : zéro point ajouté, aucune différence de buts, et une pression accrue sur l’entraîneur Şenol Güneş pour redresser la barre.
Statistiquement, l’Espagne possède maintenant la meilleure différence de buts (+ 12) du groupe, un atout crucial en cas d’égalité de points. Le trophée du meilleur attaquant du groupe semble déjà attribué à Pedri, qui compte trois buts et deux passes décisives après ce match.
Ce qui attend l’Espagne
Le prochain défi se tiendra le 12 octobre 2025 à Madrid, contre la Grèce, où l’Espagne devra garder son niveau offensif tout en ne négliger aucune phase défensive. L’expérience du jeune Yamal, combinée à la maturité de joueurs comme Merino et Torres, laisse présager une équipe équilibrée, capable de s’adapter aux exigences du Mondial 2026 qui se jouera conjointement au Canada, aux États Unies et au Mexique.
- Score final : Turquie 0 – Espagne 6
- Buts espagnols : Pedri (2), Merino (3), Ferran Torres (1)
- Arbitre : Michael Oliver (Angleterre)
- Lieu : Konya, Turquie
- Prochaine rencontre de l’Espagne : Grèce – Espagne, 12 octobre 2025
Faits marquants du match
Outre la domination offensive, le match a été caractérisé par deux hors‑jeux turcs (7ᵉ et 15ᵉ minute) et deux arrêts décisifs de la défense turque à la 11ᵉ et 13ᵉ minute, tous deux sur des corners tirés par les jeunes Yamal et le défenseur Robin Le Normand. La blessure de Nico Williams, survenue vers la mi‑temps, a été signalée mais sans impact majeur sur le résultat final.
Questions fréquentes
Comment cette victoire influence-t-elle les chances de l’Espagne au Mondial ?
Avec 10 points et une différence de buts de +12, l’Espagne se place confortablement en tête de son groupe. Elle pourra aborder les prochains matchs avec une marge de sécurité, mais devra rester vigilante face à d’éventuelles surprises, surtout contre la Grèce qui a déjà prouvé qu’elle pouvait déranger les favoris.
Quel a été le rôle du jeune Lamine Yamal dans ce match ?
Yamal, âgé de 17 ans, n’a pas inscrit mais a généré plusieurs dangers, notamment un corner à la 13ᵉ minute qui a failli être transformé. Son énergie a permis à l’Espagne de garder un rythme élevé tout au long de la rencontre.
Quelle a été la réaction des supporters turcs après le match ?
Les réseaux sociaux turcs ont exprimé déception et colère, pointant du doigt le manque de fair‑play de certains spectateurs qui ont sifflé durant tout le match. Aucun communiqué officiel n’a encore été publié par la Fédération turque de football.
Qui a été l’arbitre et pourquoi son rôle a-t-il été notable ?
L’arbitrage a été confié à Michael Oliver, arbitre anglais de la FIFA. Sa gestion stricte des fautes et des hors‑jeux a permis un déroulement fluide du match, sans contestation majeure des deux équipes.
Quelles sont les prochaines échéances pour la Turquie ?
La Turquie doit rebondir rapidement lors de son prochain affrontement contre la Bosnie‑Herzegovine le 15 octobre 2025. Un résultat positif est indispensable pour rester en lice pour une place de repêchage.